L'humanitaire française enlevée en Centrafrique a été libérée

Claudia Priest avait été TN Pas Cher enlevée lundi matin par des miliciens anti-balaka. Son collègue centrafricain, kidnappé en même temps qu'elle, a également été libéré.
Elle avait été enlevée lundi matin en République centrafricaine par des miliciens chrétiens anti-balaka. L'humanitaire française Claudia Priest «est enfin libre», a déclaré le ministère des Affaires étrangères ce vendredi soir dans un communiqué. «Je me joins à la joie de ses proches. C'est un immense soulagement pour tous ceux qui ont œuvré à ce dénouement heureux, a indiqué le ministre Laurent Fabius. Je remercie, en particulier, le gouvernement centrafricain, les autorités religieuses et notamment l'archevêque de Bangui (Mgr Dieudonné Nzapalainga, ndlr) qui a activement contribué à sa libération.» Laurent Fabius a eu Claudia Priest au Sac a main téléphone et celle-ci est en bonne santé. De son côté, le président s'est «réjouit de (cette) libération» et a salué «l'engagement des autorités centrafricaines et de toutes les bonnes volontés qui ont permis que notre compatriote retrouve la liberté.»
Plus tard dans la soirée, France 2 a pu joindre l'humanitaire par téléphone «Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère!». «Surtout, je suis contente d'être sortie de cette broussé qui était oppressante. On était au milieu de nulle part sans pouvoir communiquer. Il n'y avait pas de réseau, ni rien. Et je me disais que s'il arrivait quelque chose, très loin de tout, de tout hôpital, là ça va être très difficile...», a-t-elle expliqué à la chaîne de télévision, ajoutant avoir été «choquée»: «On m'a frappée à la tête, on me serrait tellement les bras que j'en ai des bleus. Je suis tombée, on m'a traîné au sol...»
Missionnée par l'ONG médicale catholique CODIS, Nike Requin Claudia Priest et l'employé centrafricain enlevé en même temps.