dimanche 25 janvier 2015

En Syrie, les étudiants contraints d’acheter de faux diplômes

Pour des milliers de jeunes Syriens, Cheap Jordan Shoes il est devenu impossible de suivre des études dans un pays en proie à la guerre civile. Pour refaire leur vie à l’étranger, les étudiants achètent donc de faux diplômes. Un business qui prend de l’ampleur dans la Turquie voisine.
La guerre en Syrie, qui ravage le pays depuis quatre ans, est synomyme de milliers de morts. Mais derrière ces chiffres, la population tente de vivre et de se construire un avenir. C’est le cas de nombreux étudiants, empêchés de se rendre à l’université par les combats incessants entre rebelles et milices du gouvernement. Mais aussi car leurs universités sont bien souvent détruites. Pour faire face à cette situation, les étudiants ont trouvé une parade, illégale: le faux-diplôme. Un business florissant dans la Turquie voisine, qui réalise des certificats plus vrais que nature. Ces sésames sont facturés jusqu’à 1500 dollars (plus de 1300 euros) par des faussaires.
«Des amis m’avaient parlé de l’obtention de Nike Free faux diplômes ici (au Liban). J’ai cherché un faussaire mais l’un d’entre eux m’a demandé 1500 dollars pour m’avoir un certificat et je ne pouvais pas me le permettre. J’ai continué à chercher et j’en ai finalement trouvé un qui demandait 500 dollars. J’ai négocié avec lui jusqu’à ce qu’il accepte de prendre 275 dollars et nous nous sommes mis d’accord pour que le certificat soit prêt en une semaine», raconte Ahmad, étudiant en littérature anglaise à l’Université d’Alep, à Syria Deeply.
Refaire sa vie à l’étranger
Le jeune homme n’est pas déçu. Une semaine après, son certificat arrive en bonne et due forme: papier officiel des universités syriennes, tampons authentiques de l’Université d’Alep et du ministère des Affaires Etrangères, tout y est. Ce système D, qui se développe de plus en plus en Syrie, permet aux étudiants de refaire leur vie à l’étranger, diplôme en poche. Le document est de toute façon inutilisable en Syrie, car le.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire