mardi 10 février 2015

Le 36, quai des Orfèvres, convalescent, attend son nouveau patron

Après le choc de l'affaire Petit, le Nike Ninja Quai des Orfèvres accueillera mercredi Christian Sainte, un «grand flic» qui n'est pas du «sérail» parisien.
Aussi inattendue que fulgurante, la descente aux enfers de Bernard Petit a été vécue comme un camouflet au sein du Quai des Orfèvres. Comme une nouvelle gifle donnée à une institution plutôt altière, davantage habituée à collectionner les superlatifs qu'à essuyer d'infamants scandales. Derrière les murs noircis de sa façade néo-haussmanienne, le saint des saints de la police judiciaire parisienne peine à digérer l'éviction de son grand «taulier». Soupçonné tout comme son chef de cabinet Richard Atlan d'avoir laissé filtrer des informations à l'ex-patron du GIGN Christian Prouteau avant que ce dernier soit convoqué dans le cadre d'une affaire minable mettant en scène «l'escroc des stars» Christophe Rocancourt, Bernard Petit a été mis en examen pour «violation du secret de l'instruction» et «révélation d'informations sur une instruction Cheap Jordan Shoes dans le but d'entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité». «Jo» Masanet, figure haute en couleur du syndicalisme policier, tout comme son collaborateur à l'Association nationale d'action sociale (Anas), Philippe Lemaître, apparaissent au cœur de ce calamiteux dossier. Masanet a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi soir.
Les faits reprochés à Bernard Petit sont bien plus graves que la «faute déontologique» qui avait entraîné le limogeage en décembre 2013 de son prédécesseur, Christian Flaesch, épinglé pour avoir prévenu Brice Hortefeux à propos d'une audition comme témoin. Affichant jusqu'alors une carrière brillante et sans faille avant d'être écarté sans procès, Nike Free le fugace patron de la PJ parisienne était estimé comme un proche de Manuel Valls. Sa chute est un revers pour l'hôte de.

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